La Mézière. Cent photos pour « rendre une place aux sourires »

Une exposition intitulée Bas les masques a envahi l’espace de la commune. Cent portraits d’habitants et d’acteurs locaux sont installés en ville, sans message politique, pour le plaisir de se revoir.

Trois questions à…

Sébastien Commans, coordinateur de l’espace de vie sociale d’accueil et de loisirs.

Depuis le 2 septembre, des photographies d’habitants, sans masques, sont exposées un peu partout en ville. Quelle est l’idée derrière cette installation ?

Ce projet a débuté à la fin de l’année 2020, sur un constat : le port du masque, nécessaire aux gestes barrières, ne permettait plus de se reconnaître. Les plus petits enfants ne connaissaient pas forcément nos visages. D’où cette idée très simple d’utiliser la photographie pour montrer des visages et de les exposer partout dans la commune.

Pourquoi cette exposition n’a-t-elle lieu que maintenant ?

Pour réaliser ces portraits, nous nous sommes associés à l’atelier Déclic. Après un appel ouvert à tous les habitants, cent personnes, de tout âge, ont participé. Initialement, cette expo devait avoir lieu au mois de juin, mais le tirage des affiches a été confié à un studio qui a fermé. Il a fallu trouver une autre entreprise qui puisse réaliser le travail à des coûts similaires. Nous n’avons récupéré les tirages que cet été et nous les avons installés début septembre.L’exposition restera en place jusqu’à la fin septembre.

Finalement ces portraits ont aujourd’hui une autre signification ?

Nous ne sommes pas dans un message politique. Ce que nous voulions c’est redonner une place aux sourires et valoriser les habitants et acteurs de la commune. Car finalement, beaucoup de personnes se sont prêtées au jeu des portraits, nous avons eu des élus municipaux, des acteurs associatifs, des personnes qui travaillent à l’entretien dans la commune, d’autres dans les écoles… Tout cela à côté des habitants de toutes les générations.

Bas les masques, jusqu’à la fin du mois dans les rues, chez les commerçants ou à la médiathèque.

Merci à notre correspondant à La Mézière!